NEPTUNE

Type : Barque lémanique à voiles latines.
 
 
Gréement : les 2 mâts en 1 seule  partie ; voiles latines sur les 2 mâts ; ces voiles sont portées par de très longues antennes, qui dépassent largement les mâts lorsqu'elles sont verticales ; foc amuré sur un bout-dehors. Ce gréement est inspiré de celui des anciennes galères méditerranéennes. 

Matériaux : Coque et pont en bois  ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement :  1904  à Locum (Haute-Savoie) ; reconstruite  en 2004 à Genève .
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale :  bateau de transport
Dernière nationalité connue : suisse
Dernier port d'attache connu : Genève ; port des Eaux-Vives, sur la rive sud du lac, non loin du jet d'eau.

Dernière utilisation connue : voilier de promenade habitable.
Signification du nom : Neptune  était le dieu de la mer, dans la mythologie romaine
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 27,3 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  8,5 m
Tirant d'eau maximal : m
Tirant d'air :  30 m (mâts)
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 275 m² 

État : reconstruit,  régulièrement entretenu.
Avant : Incliné ;  bout-dehors ; étrave très relevée.
 
Arrière : tableau ; safran suspendu au tableau ; barre franche.

 
 
 
Coque : noire.

Superstructures : aucune ; pont légèrement bombé, élargi par des passavants latéraux : les apoustis. 
     Sur le lac Léman, une barque n'est pas forcément un petit canot ; d'ailleurs, il existe de grands navires de mer qu'on appelle trois-mâts barques, et même des quatre mâts barques. Ce mot ressemble à  barge ; d'ailleurs, les dimensions de barques lémaniques et leur usage les rapproche des barges anglaises de la Tamise, ou de celles qu'on rencontre sur les lacs intérieurs néerlandais.
     La Neptune est la plus ancienne barque lémanique, mais elle a été entièrement reconstruite au début du XIXème siècle, alors qu'elle avait déjà 100 ans. des tentatives de restauration ont eu lieu à partir de 1970, mais la coque était en trop mauvais état. La reconstruction a été menée avec l'aide du chantier brestois du Guip, spécialiste de la restauration et de la reconstruction des bateaux en bois. La Neptune était utilisée, comme toutes les barques, pour transporter les pierres, le sable, le gravier et le bois qui ont servi à l'édification des villes bordant le lac ; notamment Genève et Lausanne. Ces matériaux provenaient de l'amont du lac : le delta du Rhône fournissaient les sables et graviers, et les pierres provenaient des carrières de Meillerie et des environs. Les pierres étaient transportées sur le pont, les pierres de taille formant un mur de chaque côté. Les apoustis, ces planches extérieures à la coque, étaient le seul moyen de passer de l'arrière à l'avant sur le bateau chargé. Sous le pont, la hauteur sous barrots est faible pour un bateau de cette taille mais suffit pour que l'espace, très vaste, soit habitable ; c'était autrefois le poste d'équipage.
    Il existait aussi des barques françaises, qui ravitaillaient notamment Évian et Thonon. Aucune n'a été conservée, mais une très belle réplique, la Savoie, a été construite un peu avant la restauration de la Neptune.
     Les Suisses ont  construit  une barque de la même taille que la Neptune, la Demoiselle, mais c'est la réplique d'une barque plus ancienne.  
     Une autre barque suisse restaurée, plus petite, est décrite dans une autre fiche de notre site internet : c'est la Vaudoise, qu'on a pu voir à Brest pour les fêtes de 2008. Il existait aussi des voiliers beaucoup plus petits mais de même forme, comme le montre la réplique l'Aurore, qui était présente à Brest en 2004































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